J’ai grandi en région parisienne où je rêvais déjà en dessinant, de voyages plus grands que le tour du parc municipal, de paysages moins impressionnistes. Je m’orientai rapidement et avec évidence vers les arts et la littérature tout en ayant à coeur d’engager mon temps et mes qualités au service de l’autre. 

J’entre alors aux Beaux Arts de Paris où je passe cinq années (à photographier, écrire...) au cours desquelles j’ai notamment la chance de participer à un atelier d’écriture avec François Bon ainsi que de passer six mois à l’école d’art de San Francisco.

Parallèlement, j’anime un atelier d’arts plastiques avec les enfants malades de l’hôpital Necker, je passe mon BAFA /BAFD pour animer et diriger, via une association, des camps de vacances pour des jeunes de 6 à 17 ans, ce que je fais pendant cinq étés.

C’est au cours de mes études que je rencontre Stéphane Moiroux grâce au projet Territoires de Fictions. Touchée par le sujet et la sensibilité de son travail photographique, nous réalisons alors notre premier travail en collaboration. En 2009, conscients d’une démarche similaire et complémentaire nous décidons de renouveler l’expérience : nous concevons et animons ensemble un atelier à la Maison Russe.

Au même moment, tout juste diplômée et habitée par ce besoin de rencontres, de découvertes, de nouveaux horizons ; je décide de poser mes valises en Israël pour un an. Je réalise bien vite qu’une année ne sera pas suffisante pour décrypter ce pays, je choisis donc de prolonger mon séjour et de développer mes projets artistiques et sociaux sous le soleil oriental. Depuis, j’ai animé un atelier photographique avec un groupe d’enfants israéliens en situation précaire et conduis un atelier d’écriture bi-mensuel à la librairie française de Tel Aviv.

Riches de ces multiples expériences, je désire aujourd’hui développer avec Stéphane, le projet OKNA* de conception et de réalisation d’ateliers de création et d’expression sans frontière.

 

Je suis devenu photographe comme on devient parfois infirmier.... par hasard, par le détour d'évènements qui nous font chaque jour se sentir un peu plus en accord avec soi.

Ainsi j'ai commencé à être soignant. Le désir de raconter cette expérience et la vie de ces patients côtoyés tous les jours est apparu à l'intérieur de moi. Il aura fallu la maladie d'un proche, de ma grand mère pour enfin exprimer ce besoin d'images. A mi chemin entre l'amour, le soin et le témoignage, j'ai raconté sa vie de personne âgée découvrant le handicap. Cette aventure m'aura poussé à chercher plus loin, vers des études de raconteur d'histoires photographiques, une école de journalisme: l'EMI CFD.

Ainsi, je suis devenu photographe ; je suis toujours soignant. Aujourd'hui, je photographie pour des revues, par ci par là, je viens de finaliser un projet documentaire sur la perception de la folie parmi les peuples amérindiens : Regards sur la folie, quelle place à l'invisible? Ce travail est exposé de lieux de soins en lieux de soins et propose une autre approche de la souffrance mentale, un regard peut être plus humain sur ces fous qui dérangent. Et je travaille avec Anne.

Nous nous sommes rencontré grâce au projet Territoires de fictions et à ces photographies de ma grand mère, un peu de la même manière que j'en suis venu à devenir photographe. Nos sensibilités se sont accordées, tout simplement. Il nous a ainsi paru évident de continuer cette association et de commencer ensemble la réalisation de ce projet.





Anne

Stéphane

OKNA*

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