I have no Idea                                                                      

















Comme le défi à relever pour cette structure est de provoquer une acceptation de ces jeunes dans leurs communautés, le projet d'ateliers photographiques s'est construit autour de l'ouverture vers la ville. Par les différents temps de prises de vue, les participants ont été invités à  aller à la rencontre des habitants de la communauté de Kuujjuaq. En explorant tout d'abord leur environnement proche puis la ville tout entière, les ateliers, par des pratiques de photo reportage dans la rue ou au sein des structures de la ville, ont provoqué la rencontre entre les résidents des appartements et ceux de la ville.

Comme finalité, les résidents ont proposé de faire découvrir leur lieu de vie. Ainsi, nous avons crée ensemble un livre et organisé une projection vidéo à l'aéroport afin de faire découvrir aux habitants de Kujjuaq la vie quotidienne au sein de cette maison surnommée alors « la maison des fous ».



AteliersAteliers.html

I have no Idea est un atelier photographique réalisé auprès d'un public

de jeunes adultes psychotiques de la communauté inuk du Québec, Canada.


Ce projet est né de la rencontre avec Jacques Bertrand, directeur d'appartements à visée thérapeutique à Kujjuaq, petite ville du Nunavik, territoire inuit du nord du Québec.


Les inuit ont une tolérance des troubles mentaux bien supérieure à la notre. Cependant, lorsque une personne menace l'équilibre de la communauté par son comportement délirant ou agressif, il va subir une sorte d'ostracisme et ainsi ne plus être accepté au sein de son village. Les appartements supervisés de la petite ville de Kujjuaq hébergent alors ces jeunes adultes en dérive.

PortraitsPortraits.html
RencontreRencontre.html
IntentionsIntentions.html
AteliersAteliers.html
Contact Contact_et_liens..html

Extraits du livre:

Maison supervisée pour les hommes. Nous restons ici le temps qu'il faut pour être prêt à rentrer chez nous, dans notre village. C'est très difficile d'être là car on a l'impression de déranger.